Histoire et Halakhots de Hannoukah

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Hanouccah en Bref

LA FETE DE HANNOUKA

Du Samedi 8 Decembre 2012 au soir au Dimanche 16 Decembre 2012

A l'époque du deuxième Temple, après le partage de l'empire d'Alexandre le Grand, l'armée grecque d'Antiochus Epiphane envahi la terre d'Israël. Les Grecs persécutèrent les Juifs en leur interdisant sous peine de mort l'étude de la Torah et la pratique des Mitsvot. Le Temple de Jérusalem, le Beth Hamikdache, fut saccagé et profané.

De courageux Cohanim, les 'Hachmonaïm, ne se résignèrent pas et se rebellèrent contre l'envahisseur.

Menés par Matitiahou, puis par ses fils, et animés d'une confiance absolue en D-ieu, ils finirent par remporter une victoire miraculeuse sur la puissante armée grecque le 25 du mois de Kislev.

Ce premier miracle fut suivi d'un second : lors de l'inauguration du Temple après la victoire, il n'y avait plus d'huile pure pour allumer la Ménorah, le candélabre à sept branches, et huit jours étaient nécessaires à la confection d'une nouvelle huile.

Les Cohanim fouillèrent le Temple de fond en comble et ne trouvèrent qu'une petite fiole d'huile dont le contenu ne pouvait servir à allumer la Ménorah qu'une seule journée. Ils décidèrent malgré tout d'allumer la Ménorah et c'est là que se produisit le second miracle : l'huile brûla pendant huit jours.

C'est pour remercier Hachem pour les bienfaits et les miracles qu'Il nous a prodigué que les Sages ont institué la fête de 'Hanouccah.

Le nom de la fête porte une double signification : ‘Hanouccah signifie en hébreu « inauguration », mais peut également se décomposer en « ‘Hanou » suivi des lettres Kaf et Hé, qui, ensemble, ont une valeur de 25. Cela rappelle le miracle de la victoire sur les Grecs, lorsque les Juifs se sont reposés (« ‘hanou », « ils ont campé ») le 25 (« kaf hé ») du mois de Kislev.

Les Sages du Talmud on enseigné que la lumière de cette fête continuera à éclairer le Peuple Juif jusqu'à la venue de Machia'h et même au-delà !


La Mitsva d'allumer la Hanoukkia
On doit veiller attentivement à allumer la 'Hanoukiya tous les huit jours, car c'est une Mitsva de grande importance et d'influence spirituelle. Les zélés de cette Mitsva (et celle de l'allumage des lumières de Chabbat) mériteront d'avoir des fils Talmide 'Hakhamim (érudits en Thora).
Les Lumières de Hanoucca
1. La meilleure façon d'effectuer la Mitzva est d'allumer des mèches de coton trempées dans l'huile d'olive, le miracle s'étant produit à partir de l'huile d'olive. Les autres huiles et toutes sortes de mèches sont toutefois valables ainsi que des bougies de cire ou de parafine.
2. Il est interdit de tirer profit de la lumière de la 'Hanoukiya. On ne doit même pas utiliser une mèche pour en allumer une autre, mais on peut se servir du Chamach (la 9eme mèche auxiliaire) pour allumer l'une des 8 lumières principales de la 'Hanoukiya. Cette mèche devra être distincte des 8 autres.
Le moment d'allumer
1. On doit allumer les lumières de 'Hanoukka a la tombée du soir (à la sortie des étoiles). Certains Sages pensent qu'il faut allumer un quart d'heure avant la sortie des étoiles. Si on a oublié d'allumer à la tombée du soir ou que l'on a laissé passer ce moment, on s'empressera d'allumer dans le courant de la demi-heure qui suit, qui est l'intervalle de temps principal fixé pour l'allumage et pour la proclamation du miracle à travers ces lumières. Passé cet intervalle, on peut à la rigueur allumer à n'importe quelle heure de la nuit.
2. La 'Hanoukiya doit rester allumée pendant une demi -heure au minimum. Elle doit donc contenir suffisamment d'huile pour entretenir les lumières durant une demi-heure. Si on l'allume un quart d'heure avant l'apparition des étoiles selon l'opinion mentionnée précédemment, il faut prévoir de l'huile pour un temps minimum de 45 minutes.
3. A l'heure de l'allumage, on s'abstiendra de manger, on n'entreprendra rien, même pas l'étude de la Torah, jusqu'après l'allumage.

4. L'allumage de la 'Hanoukiya le soir de Chabbat doit bien entendu s'effectuer avant l'entrée du Chabbat et il précédera celui des bougies de Chabbat.
La Hanoukiya doit alors contenir suffisamment d'huile pour entretenir les lumières une demi-heure après l'apparition des étoiles. Ce vendredi, on prie Mine'ha avant l'allumage de la 'Hanoukiya
5. A l'issue de Chabbat, nous avons l'habitude de dire en premier lieu Havdala et puis d'allumer immédiatement la 'Hanoukiya. Cependant, on peut interchanger l'ordre.
Où placer la hanoukkia ?
1. Afin de publier le miracle, on place la 'Hanoukiya à l'entrée de sa maison si elle donne sur la rue.
2. On ne doit pas placer la 'Hanoukiya à moins de 30 centimètres au dessus du sol, et de préférence à pas plus de 1 mètre du sol.
3. Même si on dépasse cette hauteur, on remplit son obligation tant que la 'Hanoukiya est visible de sorte que ses lumières servent de rappel des miracles et des prodiges dont D. a gratifiés nos ancêtres."
4. Il est recommandé de placer la 'Hanoukiya près de la porte du coté gauche, afin d'avoir la Mézouza à sa droite et la 'Hanoukiya à sa gauche, et être ainsi entouré de Mitsvot.
5. Si la porte d'entrée ne donne pas sur la rue parce qu'on habite un étage élevé on mettra la 'Hanoukiya près de la fenêtre à un endroit visible de l'extérieur.
6. S'il est dangereux de rendre la Mitzva manifeste, on placera la 'Hanoukiya a l'intérieur et on se contentera de la proclamation du miracle pour la famille.
Comment allumer la Hanoukkia ?
1. Le premier soir , avant d'allumer la 'Hanoukiya, on dit trois Bérakhot :
A) Baroukh Ata Ado-nay Elo-henou Melekh Haolam Achère Kidechanou Bemitsvotav Vetsivanou Lehadlik Ner 'Hanouka
(Béni sois-Tu ...qui nous a introduits dans la Kedoucha à travers ses Mitsvot et nous a prescrit d'allumer la lumière de 'Hanouka).
B) Baroukh Ata Ado-nay EIo-hénou Mélekh Haolam Chéassa Nissim Laavoténou Bayamim Hahem Bazémane Hazé.
(Béni.. qui a fait des miracles en faveur de nos pères en ces jours, à cette même période).
Le premier soir de la fête, on ajoute la bénédiction :
C). « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéhé'heyanou Vekiyemanou Vehigianou Lizmane Hazé »
Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l'Univers, qui nous a fait vivre, exister et parvenir jusqu'à ce moment.
Ensuite on récite :
Hanérote halalou anou madlikine al hanissime véal hapourkane véal haguévourote véal hatéchouote véal haniflaote véal hanéhamote chéassita laavoténou bayamim hahème bazèmane hazé, al yédé cohanékha hakédochim, vékhol chémonate yémé hanouka hanérote halalou kodeche hème véeïne lanou réchote léhichtamèche bahème, élla lireotame bilvade kédé léhodote lichmékha al nissékha véal yéchouotékha véal nifléotékha.
Ces bougies nous les allumons pour les miracles, le salut et les exploits, les délivrances, les prodiges et les consolations que tu as réalisés pour nos ancêtres à leur époque et de nos jours, par l'intermédiaire de tes saints Prêtres. Et pendant les huit jours de Hanouka, ces bougies sont consacrées (au service de D.) et nous n'avons pas le droit de nous en servir, mais nous devons uniquement les regarder, afin de rendre hommage à ton Nom pour tes miracles, tes prodiges et tes délivrances.
Puis on lira le psaume 30 : Mizmor chir Hanoukat habayite lédavid. Psaume, Cantique de l'inauguration du temple, pour David.
2. On allume tout de suite après les Bérakhot, mais pas pendant qu'on les prononce. Les soirs suivants, on ne dit que les deux premières Berakhot, car Chéhé'héyanou ne se récite qu'à l'inauguration. Si par suite d'un empêchement on n'a pas allumé le premier soir, lorsque le deuxième soir on allume pour la première fois, on dit Chéhé'héyanou. Ce n'est qu'après avoir allume la première mèche que l'on commence à dire Hanérot Halalou, louange suivie du psaume Mismor chir hanoukat (ou selon l'usage Askenaze du cantique « Maoz tsour Yechouati ».
3. Le premier soir on allume la première mèche à l'extrémité droite de la Hanoukia puis le chamach.
Le deuxième soir on allume la mèche à partir de l'extrémité droite, puis la première et ensuite le chamach.
Le troisième soir on allume la troisième mèche, puis la deuxième, la première et le chamach.
Les soirs suivants, on suit cette même progression, par laquelle on illustre la progression du miracle du jour au lendemain.
4. Si on a allume la 'Hanoukiya alors qu'elle ne contenait pas la quantité d'huile nécessaire pour alimenter les lumières durant une demi-heure, puis, avant qu'elle ne s'éteigne on a ajouté de l'huile, on ne remplit pas son obligation. II faut l'éteindre, ajouter une quantité suffisante d'huile, puis la rallumer. La raison est que c'est l'allumage qui détermine la Mitzva et il n'est valable que si, au moment d'allumer, les lumières peuvent bruler le temps requis.
5. Si la 'Hanoukiya contenait plus que la quantité nécessaire d'huile, on peut l'éteindre une fois la demi-heure de rigueur révolue et utiliser le restant de l'huile pour le soir suivant.
6. Si la 'Hanoukiya, tout en contenant la quantité d'huile requise, s'est éteinte avant que ne s'écoule une demi-heure, on n'est pas tenu à la rallumer et on aura tout de même rempli son obligation. Cependant, il est recommandé de la rallumer sans répéter la Bérakha.
7. Tout le temps que la 'Hanoukiya est allumée il est interdit de tirer profit de sa lumière et de la déplacer d'un endroit à l'autre.
Comment Participer à la Mitsva des lumières
1. Tous ont l'obligation de remplir la Mitsva des lumières de 'Hanouka , aussi bien les hommes que les femmes ainsi que les enfants à partir de l'âge de l'initiation aux Mitsvot. Même celui qui vit des bienfaits des autres a l'obligation d'acheter l'huile pour allumer la 'Hanoukiya
2. Selon notre coutume, dans chaque appartement on n'allume qu'une seule 'Hanoukiya pour toute la famille. Le maître de maison (ou en son absence sa femme ou un enfant majeur) qui l'allume, exempte toute la famille. Au moment de l'allumage, toute la famille doit se réunir autour de la 'Hanoukiya. Si par force majeure, un des membres a du s'absenter, il s'acquitte de son obligation par l'allumage de la 'Hanoukiya de la famille.
3. Deux ou trois familles qui habitent la même maison, peuvent s'associer à la Mitsva à condition de participer aux frais. Une seule personne allumera alors pour tous.
4. Celui qui est nourri et logé dans une famille moyennant une redevance, peut soit allumer sa propre 'Hanoukiya, soit s'acquitter de son obligation avec la 'Hanoukiya du maître de maison, en participant aux frais de l'allumage. Un invite n'a pas l'obligation de contribuer à ces dépenses.
La Hanoukkia à la synagogue
1. On allume la 'Hanoukiya à la synagogue dans le but de rendre le miracle public. On la place du côté du mur sud.
2. S'il n'y a pas dix personnes présentes, on allume la 'Hanoukiya sans dire la Berakha.
3. On ne s'acquitte pas de son obligation en allumant à la synagogue et chacun doit allumer la 'Hanoukiya dans sa maison.
4. Une personne endeuillée (Avel) ne doit pas allumer la 'Hanoukiya à la synagogue le premier soir pour ne pas avoir à dire en public la Berakha Chehe'heyanou. En revanche, il allume chez lui et dit Chehe'heyanou.
La louange de Al Hanissim
1. Les 8 jours de 'Hanouka , dans chaque Amida, d'Arbit, de Cha'hrit et de Min'ha, on intercale la louange de Al Hanissim, après Modim avant Véal Koulam.
2. Chaque fois qu'on récite Birkat Hamazone tous ces jours-la, on intercale également Al Hanissim dans la deuxième bénédiction avant Veal Hakol.
3. Si on oublie de dire Al Hanissim dans la Amida ou dans Birkat Hamazone, on ne la reprend pas.

Lois de Hannouccah :I Qu'est ce que ‘Hanoukkah ? ????? 



1)      [2–?-?] Lors de la période du second Beth Hammiqdash (le second temple de Jérusalem) il y eut une période de domination des juifs par les grecs. Les dominants grecs ont édicté des décrets contre les juifs; les empêchant de pratiquer et d'appliquer leurs lois. Ils interdirent l'étude de la Torah et d'accomplir les commandements Miçwoth-?????. Ils pénétrèrent dans le Beth Hammiqdash et le souillèrent de toutes sortes d'idolâtries et d'abominations, ce qui fit souffrir Israël

Ce fut une période de souffrance intense pour le peuple d'Israël jusqu'à ce que Hachem les prit en pitié, les sauve de leurs griffes et que les Asmonéens ???????, grands prêtres (Cohanim Guédolim) prennent le dessus, vainquent les grecs et sauvent Israël de cette domination. Ils nommèrent alors un roi parmi les Cohanim (prêtres).

Lorsque les ‘Hachmonaïm gagnèrent la guerre contre les grecs, ils pénétrèrent dans le Beth Hammiqdach pour le restaurer et voulurent rallumer la Ménorah (candélabre) du Beth Hammiqdach. Ils ne trouvèrent qu'une fiole d'huile d'olive pure. Cette fiole ne contenait que la quantité d'huile suffisant à l'allumage de la Ménorah pendant un jour (et pas plus). Il y eut alors un miracle (ness ??) puisque la lumière a tenu huit jours, ce qui permit d'avoir le temps de presser des olives et de fabriquer de l'huile pure

Ce jour où ils trouvèrent cette fiole était le 25 (en hébreu ??) du mois de Kislew. En conséquence, les ‘hakhamim de cette génération ont institué .de commémorer ces huit jours à partir du 25 Kislew ; ce sont des jours de louanges (où on récite le Hallel = louange) et de joie pendant lesquels on allume des lumières chaque soir (pendant huit jours) afin de publier (et diffuser) le miracle. Ces huit jours se nomment ‘Hanoukkah  ????? [ce qui peut se comprendre inauguration le ??, le 25].

2)      Evènements ayant conduit à 'Hanoukkah (tiré intégralement de [3])

La royauté Grecque domina le pays d'Israël, à l'époque d'Alexandre le Grand, roi de Grèce qui conquit de nombreux pays, dont la Perse qui dominait alors la terre d'Israël. Alexandre le grand ne fit aucun mal aux juifs et eut en estime les sages d'Israël.

A la mort d'Alexandre le Grand, ses généraux se partagèrent son empire. Après les combats, la terre d'Israël tomba sous la domination des Ptolémées rois d'Egypte. Ensuite, les Séleucides avec à leur tête Antiochus III  roi de Syrie occupèrent la terre sainte. Après le court règne de Séleucus, fils d'Antiochus III, c'est le frère de ce dernier qui prit le pouvoir sous le nom d'Antiochus IV nommé Epiphane.

Cet Antiochus se considérait comme le représentant de la culture grecque et se fixa comme objectif de la répandre dans tout son royaume. De nombreux juifs subirent l'influence de la civilisation grecque, contribuant à sa diffusion et furent appelés « hellénisants », avec à leur tête deux hellénisants  notoires Jason et Ménélas qui collaborèrent avec Antiochus et usurpèrent la prêtrise après en voir évincé le grand prêtre (Cohen Gadol) Yo'hanan.




A cette époque, des hommes de mauvaise réputation sortirent du sein d'Israël et incitèrent leurs frères à contracter une alliance avec les peuples voisins en alléguant que leur rupture avec ceux-ci ne leur avaient causé que des problèmes. La chose trouva un écho favorable aux yeux du peuple qui envoya des messagers au roi qui leur enjoint de suivre des coutumes non juives.

Les juifs construisirent une maison de jeux à Jérusalem, ne circoncirent plus leurs garçons, abandonnant l'alliance sacrée pour adhérer à des lois étrangères et faire du mal aux yeux de Hashem.

Antiochus monta avec ses troupes contre Jérusalem. Il pénétra insolemment dans le Temple et en confisqua tous les trésors et objets sacrés, causant un grand deuil dans tous les foyers d'Israël. Les juifs tentèrent de se révolter contre lui. Des milliers de juifs furent tués, beaucoup furent vendus comme esclaves. Antiochus créa des centres grecs dans la ville sainte, prenant de cruelles mesures à l'encontre de la religion juive, interdisant l'étude de la Torah et la pratique des commandements (Miçwoth) en particulier la circoncision, le respect du Shabbath et la sanctification du nouveau mois: l'autel divin fut profané par l'érection de statues et d'autels dédiés aux divinités grecques, l'offrande de porcs, vouant ainsi le Temple aux « dieux » grecs.

Ils déchirèrent les rouleaux de la Torah en lambeaux et les livrèrent au feu, passant au fil de l'épée tous ceux qui étaient trouvés en possession d'un rouleau de la Torah ou qui étaient restés fidèles à la parole divine, ceci sur ordre du roi.

Les femmes qui faisaient circoncire leurs enfants étaient mises à mort, les nourrissons pendus et les circonciseurs passés au fil de l'épée. Beaucoup d'enfants d'Israël restèrent fidèles à la loi divine, préférant la mort à la souillure de leur âme et la profanation de l'alliance divine, allant jusqu'au sacrifice suprême.

C'est à cette époque que se situe l'histoire de ‘Hannah et de ses 7 fils qui préférèrent mourir pour le Qiddoush Hachem (sanctification du nom divin) en se laissant tour à tour exécuter par Antochius sous les yeux de leur mère qui les encouragea à souffrir le martyr plutôt que d'abjurer la foi de leurs pères et de renoncer à la Torah.

Jusqu'au sursaut du grand prêtre (Cohen Gadol) Mattatihou (Mattathias) qui, avec ses 5 fils, déclara la guerre aux grecs et aux hellénisants (-167 de l'ère vulgaire) persécuteurs de la foi d'Israël, à partir de la montagne de Modiîne. Ceux qui craignaient Hachem et étaient animés du désir de venger l'honneur du D-ieu d'Israël entamèrent une guerre longue et dure, vainquirent les grecs et leurs partisans, rétablirent la foi d'Israël, en donnant un sérieux coup à la civilisation grecque, pour la gloire d'Israël.



La dynastie Asmonéenne

Simon le Juste (?????  ?????), un des derniers membres de la grande assemblée, avait trois fils : Chimi, ‘Honyo et Yo'hanan. Le plus jeune des fils, le Cohen Gadol Yo'hanan fut élevé par le Tana Antogone, habitant de So'ho.

Le fils de Yohanan fut Mattathias l'Asmonéen. Mattathias eut 5 fils : Chim'on, Yo'hanan, Yéhoudah, Yonathan et El'azar.

Mattathias et ses 5 fils furent également appelés les Maccabées car leur étendard portait les lettres ??????? initiales des mots ? ???-?????? ???????? ?
« Qui est comme toi parmi les puissants, Eternel ? »  (Exode 15-11).

Ils levèrent l'étendard de la révolte contre les grecs et contre le règne d'Antochius, 212 ans après la construction du second Temple en l'an 3621 de la création du monde (      -140). Le grand prêtre (Cohen Gadol) Yo'hanan avait également une fille Judith, grâce à qui eut lieu un grand miracle.

Pendant l'encerclement de Jérusalem par l'armée syrienne, Judith s'infiltra dans leur camps. Pendant une grande réception que le général Holopherne organisa pour fêter sa prochaine victoire sur les Juifs, Judith enivra celui-ci de vin et de produits lactés.

Holopherne fut bientôt ivre et ensommeillé. Après avoir demandé à parler seul au général elle le conduisit vers sa tente. Peu après il dormait profondément.

Elle profita de son sommeil, lui coupa la tête qu'elle emporta à Jérusalem pour l'exposer aux portes de la ville provoquant ainsi la fuite de l'armée syrienne privée de son général.



Etre attentif (????) pour l'allumage des lumières

3)      [2-?-?] Il faut être très attentif (faire attention) à la Miçwah d'allumage des lumières de ‘Hanoukkah, car cette miçwah est très précieuse afin de publier et répandre le miracle, en adressant des remerciements à Hachem. Les sages ont dit  (dans la guémarah de Shabbath page 23 folio b) que celui qui accomplit cette Miçwah comme elle est édictée par la halakha (loi juive) mérite des enfant talmidé ‘hakhamim (érudits en Torah) comme il est écrit (Michlé chapitre 6 verset 23) « Le Ner (la lampe) est la Miçwah, et la Torah est la lumière ».
Rachi explique ce verset ainsi : C'est par le Ner Miçwah (la lumière que l'on a l'obligation d'allumer) que vient la lumière de la Torah.
Le Meïri ajoute qu'il s'agit ici d'accomplir la Miçwah de Ner avec beaucoup de soin, et beaucoup d'affection.



Conséquence du miracle de ‘Hanoukkah sur nous même.[1]

Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Chalita ajoute que lorsqu'on se penche sur le Miracle de ‘Hanoukkah, nous constatons que toute la Torah Chébéâl Pé (la « Torah Orale » c'est-à-dire la Mishnah, le Talmoud …), que nous avons le mérite d'étudier à notre époque, nous le devons au Miracle de ‘Hanoukkah.
  En effet, tous les enseignements contenus dans la Michna et le Talmoud, sont l'œuvre des Tanaïm (les Sages de l'époque de la Mishnah) qui ont vécu à partir de la génération de Hillel l'Ancien. C'est grâce à l'analyse et l'approfondissement de leurs enseignements que la Halakhah fut fixée plus tard par les décisionnaires (Possékim). Or, nous savons qu'Hillel l'Ancien a vécu 100 ans avant la destruction du 2ème Beth Hammiqdach, et le Miracle de Hanoukkah s'est produit 206 ans avant la destruction du 2ème  Beth Hammiqdach.
Imaginons ce qui serait advenu de la Torah si le Miracle de Hanoukkah n'avait pas eu lieu !! Le peuple d'Israël aurait été privé de tout ce qui représente l'essentiel de la connaissance de la Torah et la mise en pratique du judaïsme : LA HALAKHAH.

Le Miracle de ‘Hanoukka a sauvé l'existence de la Torah !!
« KI NER MIçWSVA WETORAH OR »« Le Ner de la Miçwah (de Hanoukkah) a sauvé la lumière de la Torah (orale) » !!

4)      Obligation du nécessiteux pour Hanoukkah

[2-?-?] Même un nécessiteux qui tire sa subsistance de la çédakkah (« aumône ») doit aller jusqu'à trouver n'importe quel type de travail (petit boulot) ou « mettre en gage » voire vendre ses vêtements afin d'acquérir de l'huile pour pouvoir allumer au moins une lumière chaque soir de ‘Hanoukkah.

En conséquence, les responsables communautaires en charge des caisses de çédakkah doivent veiller à ce que chaque indigent ait de l'huile pour allumer les lumières, et au moins de quoi allumer une lumière chaque soir (ce qui est le principal, le ???? de cette Miçwah ; c'est à dire que l'obligation minimale est une lumière par soir le reste étant de l'embellissement de la Miçwah ???? ?????).


Nombre de lumières à allumer

5)      Combien de lumières faut il allumer ?
[2-?-?] Strictement parlant (la loi stricte), il suffit d'allumer une seule lumière chaque soir (en addition on allume une lumière appelée Shamash afin de ne pas tirer profit des lumières de ‘Hanoukkah) dans chaque foyer quel que soit le nombre d'habitants dans le foyer (c'est à dire que l'obligation minimale est d'allumer une lumière par soir et par foyer). Cependant l'habitude prise dans tout le peuple juif est de rajouter une lumière chaque soir, c'est à dire :
Une lumière le premier soir
Deux lumières le second soir
Trois le troisième
….
Huit le huitième

L'habitude des juifs Sépharades et orientaux, qui ont pris sur eux de suivre les enseignement de Rabbi Yossef Qaro auteur du Shoul'han Aroukh (???) est qu'une personne et une seulement allume par foyer et rende quitte de la miçwah les autres membres du foyer.

L'habitude des Ashkenazim (juifs occidentaux) est que chaque habitant de la maison allume les lumières de ‘Hanoukkah de manière indépendante[2].


Peut on compenser l'allumage ?

6)      [2- ?-?] Celui qui a eu un empêchement (force majeure) et n'a pu allumer un des soirs n'a aucune possibilité de compensation ; le lendemain, il n'aura pas la possibilité d'ajouter de lumière en compensation du soir raté. Il devra allumer comme toute autre personne le nombre de lumière correspondant au soir considéré.


Précisions concernant une personne aux faibles revenus

7)      [2- ?-?] Celui qui n'aurait les moyens que pour allumer une lumière et pas plus (un indigent), c'est à dire une lumière qui dure au moins une demi heure comme on le verra ultérieurement, allumera cette lumière le premier soir. Il ne partagera pas, pensant bien faire, cette huile en huit parts, puisque alors il ne serait quitte aucun soir.
De plus, dans cette dernière hypothèse, il rentrerait dans un problème de bénédiction en vain (?????  ????) .

8)      [2- ?-?] Celui qui aurait les moyens pour allumer huit lumières (sur l'ensemble des huit jours et pas plus), allumera une seule lumière par soir puisque c'est la miçwah stricto-sensu (le minimum requis). Il n'allumera pas deux lumières le second soir, puisque ce n'est « que » un embellissement de la miçwah ; il perdrait alors l'allumage d'un soir.

9)      [2- ?-?] Celui qui aurait les moyens d'allumer neuf lumières pour toute la fête (pour l'ensemble des jours), allumera une lumière le premier soir, deux lumières le second et ensuite une lumière par soir (il n'allumera pas le troisième soir trois lumières puisqu'alors il perdrait l'allumage d'un soir). On ne peut inverser le second et le troisième soir, c'est à dire allumer une lumière le second soir et deux le troisième puisqu'il n'y a aucun embellissement à allumer deux lumières le troisième soir (donc soit trois lumières comme il se doit pour indiquer qu'on est le troisième soir, soit une seule lumière si on ne peut pas faire autrement) . Idem pour tout cas similaire.


10)  [2- ?-?] Celui qui, le huitième soir, n'a pas suffisamment d'huile pour allumer huit lumières mais en a plus que pour allumer une seule lumière répartira alors son huile de la manière suivante :
Une lumière pouvant tenir une demi heure, ce qui est la miçwah stricto-sensu (le minimum requis);
Le reste de l'huile sera réparti entre les sept autres lumières.
Il est quitte par la première lumière.


11)  [2- ?-?] Celui qui, le second soir, a fait la bénédiction et a allumé une seule lumière (au lieu de deux) car il n'avait pas suffisamment d'huile ou car il avait commis une erreur et s'est ensuite rendu compte de son erreur. Par la suite, s'il a pu trouver de l'huile,  il lui faut allumer la lumière supplémentaire sans bénédiction. De même pour tout cas similaire (Allumage de deux lumières le troisième soir par exemple). Tout ceci à condition que la (ou les) lumière allumée initialement soit encore allumée. Par contre, si la (ou les) première  lumière s'est éteinte il faudra (s'il n'est pas nécessiteux) re-allumer, sans bénédiction, le nombre approprié de lumières (et pas allumer le complément ce qui ne présenterait alors aucune reconnaissance pour un passant du jour où nous sommes).


12)  [2- ?-??] Supposons que quelqu'un ait suffisamment d'huile pour les huit jours de ‘Hanoukkah, en allumant chaque soir le nombre de lumières approprié (et pas plus) mais, par contre, son « ami / prochain» n'aurait pas du tout de quoi allumer les lumières de ‘Hanoukkah. Il faudra alors donner à son ami/prochain de quoi allumer les lumières même si de ce fait il n'allumera qu'une lumière par soir (ce qui est la miçwah stricto sensu, le minimum requis) et pas les lumières d'embellissement.

Il est en effet préférable que son prochain allume ce qui lui est obligatoire plutôt que d'allumer pour soi-même les lumières d'embellissement de la Miçwah. Tout ceci n'est valable que si son prochain ne fait pas partie des habitants de la maison et n'est pas lié à la maison. Si par contre le « prochain » fait partie du foyer et souhaite allumer par lui même (dans le Minhagh Ashkénaze où chacun allume pour lui même comme vu plus haut mais cette habitude n'est qu'un embellissement) il n'est pas nécessaire de donner à son prochain d'huile car il n'est pas nécessaire d'annuler ses propres  lumières d'embellissement  pour que son prochain fasse son propre embellissement (allumer par lui même ce qui n'est pas nécessaire dans ce cas).


13)  [2- ?-??] Celui qui n'a pas les moyens d'acheter à la fois de l'huile pour les lumières de ‘Hanoukkah et pour les lumières de Shabbath doit donner la préférence à Shabbath. Cependant, de nos jours où nous avons de la lumière électrique dans les appartements, on se rendra quitte des lumières de Shabbath par la lumière électrique, et on fera la bénédiction des lumières de Shabbath sur la lumière électrique. L'huile sera alors utilisée pour les lumières de ‘Hanoukkah puisqu'on ne peut se rendre quitte de l'allumage des lumières de ‘Hanoukkah sur l'électricité.




Si quelqu'un a seulement de quoi acheter deux lumières il en utilisera une pour ‘Hanoukkah et une pour Shabbath puisque stricto-sensu (dans le din strict) et dans les deux cas une seule lumière suffit.

Si quelqu'un a seulement de quoi acheter soit une lumière soit du vin pour Qiddoush, il achètera l'huile pour ‘Hanoukkah et fera Qiddoush sur le pain (les ‘Halloth).

De même  si quelqu'un a seulement de quoi acheter soit une lumière soit du vin pour la Havdalah, il devra acheter l'huile pour ‘Hanoukkah et se rendra quitte de Havdalah dans la prière du soir avec « Attah ‘Honantanou ».


14)  Nous avons la coutume d'allumer les bougies à la Synagogue entre Min'ha et Ârvith. Certains ont la coutume de les allumer après la ‘Amida, après le Qaddish Titquabal. Nous donnons l'honneur de l'allumage au Shamash de la Synagogue. Nous faisons cet allumage à la synagogue car certaines personnes n'ont pas la possibilité d'allumer chez elles et également en mémoire de la Menora dans le Beth Hammiqdach. De plus, nous faisons ceci pour inclure toute la nation dans la Miçwah et de publier le miracle de ‘Hanoukkah.

Nous allumons entre Min'ha et Ârvith car à l'époque du Beth Hammiqdach, ils allumaient la Menora après le Quorban Tamid (sacrifice perpétuel) du soir, et la Téfilla de Min'ha est un parallèle à ce sacrifice (nous allumons donc approximativement au même moment). Nous donnons cette Miçwah au Shamash pour lui donner la récompense/l'honneur en contrepartie de tout ce qu'il accomplit pour le Quahal (la communauté). Aussi l'acronyme du mot Shamash est il « Shamash Madliq Shémona » (le Shamash allume huit (jours)).[3]


Nous avons la coutume de placer la ‘Hanoukkiah (à la synagogue) sur le mur Est à côté du Hékhal (arche) et nous l'orientons entre le Nord et l'Est. Ceci pour se rappeler de la Menora qui était placée dans la partie Est du Beth Hammiqdach, a 2,5 Amoth du mur – comme il est expliqué dans la Guémara Yoma 33 « et selon le maitre qui dit qu'elle était placée entre les murs Nord et Est ».[4]


[1] Repris du site www.halakhayomit.co.il

[2] Contrairement à ce que pensent certains, il ne s'agit pas de «simple coutume » dans lesquelles chacun a le loisir de faire son marché ; la détermination codifiée précisément de la halakha s'est faite au cours du temps. Les Séfaradim suivent ???  R. Yossef Qaro (et ne peuvent se soustraire sauf exception à ses avis ; l'exception principale étant sur une codification reconnue et répandue dans une certaine contrée antérieurement à la diffusion du Shoul'han Âroukh). De même les Ashkénazim suivent, ???? , R. Moshé Isserles auteur d'ajouts sur le Shoul'han Âroukh..

[3] D'après http://www.darkeabotenou.com/blog/ au nom de Nétivot haMa'arav – de Ribi Eliyahou Bitton  - Minhagué ‘Hanouka. Voir également Ch. 7.

II Qui a l'obligation d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah ? Lois concernant l'invité




Les dames et l'obligation d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah.
1)      [2-?-?] (Adapté) La Miçwah de ‘Hanoukkah se trouve à un moment précis (les huit jours de ‘Hanoukkah, de nuit et non de jour), ce qu'on appelle Miçwah positive [une action] dépendant du temps (??? ????? ???? ????). D'une manière générale, les femmes sont dispensées de ce type de Miçwoth[1]. Cependant, ‘Hanoukkah, comme d'autres fêtes (Pourim par exemple) fait partie des Miçwoth pour lesquels les « femmes faisaient également partie du miracle » et les ‘Hakhamim leur ont donné les mêmes obligations qu'aux hommes. En résumé hommes et femmes sont tenus, et de la même manière, d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah.


2)      [2-?-?] En conséquence du paragraphe précédent, si un homme n'a pas la possibilité d'allumer les lumières chez lui, comme par exemple lors d'un déplacement, il est fortement recommandé qu'il délègue à son épouse l'allumage des lumières; il sera alors quitte de la Miçwah de l'allumage, y compris s'il n'est pas présent lors de l'allumage.

De plus, si quelqu'un sait qu'il va rentrer tard, il vaut mieux déléguer à son épouse l'allumage afin qu'elle allume au moment le plus adéquat (sortie des étoiles et pendant une demi-heure) plutôt que d'allumer lui-même mais plus tard.

Lorsqu'une épouse allume en lieu et place de son mari, alors le mari ne pourra plus allumer dans le lieu où il se trouve (en voyage par exemple). Cependant, dans le Minhagh Ashkénaze (où chacun allume pour soi), il est bon que le mari allume à l'endroit où il se trouve (si c'est possible) mais il lui est strictement interdit de réciter la bénédiction (si possible il écoutera alors la bénédiction d'un tiers).



3)      [2-?-?] Lorsqu'une épouse allume en lieu et place de son mari, comme par exemple lorsqu'il est en déplacement, il n'y a aucune différence dans le texte des bénédictions et elle dira «?????? ?? ????? » .


4)      [2-?-?] Bien qu'une épouse puisse rendre quitte son mari de l'allumage de ‘Hanoukkah, il est préférable, lorsque le mari est à la maison, que l'époux allume. L'épouse (ou les filles) n'allumera pas dans ce cas mais elle se rendra quitte par l'allumage du mari (ou du père).





Même dans le Minhagh Ashkénaze, dans lequel chaque membre de la famille allume pour lui même, malgré tout une épouse ou les filles n'allumeront pas. C'est seulement dans le cas où une dame aura son époux absent, ou bien une célibataire (ou divorcée ou veuve) qu'une dame allumera les lumières de ‘Hanoukkah[2]. Le principe à retenir est qu'une épouse et son mari forment « un seul corps » [une seule entité]

5)      Nota : on trouve dans les Possékim la notion d'être « ????? ?? ????» ce qui littéralement signifie « s'appuyer à la table de» ce que nous traduirons pas «dépendre de la table de ». Cela signifie d'après ????? ??? que si quelqu'un dépend complètement de la table d'un autre, le couvert et le gîte sont assurés gratuitement. Le maître de maison fait profiter son hôte de tout ce dont il a besoin et de tout ce qui lui manque. En conséquence dit le ????? ???, le maître de maison fait profiter cette personne d'une partie de l'huile. Pour un long développement concernant cette notion délicate voir Maran Rav Ovadia Yossef [1] ??????  ???? -  ????? – pages ??? à ???.

Allumage pour les personnes qui dépendent de la table de quelqu'un
6)      [2-?-?] Nous avons déjà vu plus haut que dans le Minhagh Séfarade seul le maître de maison allume pour tout le foyer (c'est à dire son épouse et toute personne « dépendant de sa table » cf. § précédent) ledit foyer étant rendu quitte par lui. Les décisionnaires ont précisé que même si quelqu'un du foyer n'est pas présent au moment de l'allumage il sera quitte (automatiquement). En conséquence un élève de Yéshivah qui se trouve dans sa Yéshivah au moment de l'allumage ne doit pas allumer par lui même puisqu'il est quitte automatiquement de l'allumage par l'intermédiaire de son père (ou de la personne qui allume à la maison en l'absence de son père). Il n'est pas nécessaire de s'associer (payer une partie des frais) à l'allumage avec d'autres personnes.

Ceci est valable même s'il dort dans une chambre qui lui est réservée dans la Yéshivah, il est rendu quitte par l'allumage effectué chez lui. Il en est de même des soldats qui sont à l'armée et qui dorment sur place, il ne devront pas allumer par eux même puisque l'allumage est fait dans leur maison.

Cependant, dans le Minhagh Ashkénaze, pour lequel les enfants célibataires, dépendant financièrement des parents (« dépendant de la table des parents » comme précisé au §5), allument chacun pour soi lorsqu'ils habitent dans la maison des parents, les jeunes hommes allumeront, a fortiori, chacun pour soi, lorsqu'ils se trouveront à la Yéshivah.

7)      [2-?-?] Dans le Minhagh Ashkénaze, dans lequel chaque membre du foyer allume par lui-même, les élèves de Yéshivoth qui sont internes à la Yéshivah et pour lesquels l'internat (les chambres) et le réfectoire sont dans le même immeuble allumeront à l'endroit où il y a le plus de diffusion du miracle c'est à dire soit la porte de leur chambre soit la porte du réfectoire soit à la porte de l'immeuble de la Yéshivah.

Cependant, lorsque  l'internat (les chambres) et le réfectoire sont dans des immeubles séparés il y a plusieurs Minhaghim, certains ont l'habitude d'allumer dans la chambre ou à l'entrée de l'internat et d'autres allument dans le réfectoire.

De même pour les élèves de Yéshivah qui prennent leurs repas à la Yéshivah et dorment chez eux, certains ont l'habitude d'allumer chez eux (l'endroit où ils dorment) et d'autres allument à la Yéshivah c'est à dire l'endroit où ils prennent leurs repas.[3]

8)      [2-?-?] Dans le Minhagh Séfarade dans lequel seul le maître de maison allume, et toutes les personnes qui « dépendent de sa table » (cf. §5) sont quittes de l'allumage par l'allumage du maître de maison, si les membres du foyer souhaitent allumer par eux même ils en ont le droit. Par contre il leur est strictement interdit de réciter les bénédictions parce qu'il y a la possibilité que ce soit une bénédiction en vain selon Maran l'auteur du Shoul'han Âroukh dont les Séfaradim ont accepté les enseignements. De plus ils ne peuvent pas dire qu'ils ne veulent être rendu quittes par l'allumage fait dans leur foyer du fait que la Miçwah de ‘Hanoukkah est « un homme et son foyer » et les lumières ont été allumées dans leur foyer. Ils sont quittes automatiquement de l'allumage et le fait d'être quitte ne dépend pas de leur volonté.

9)      [2-?-?] Dans le Minhagh Séfarade pour lequel tous les membres du foyer (dépendant du foyer comme précisé au §5) son quittes par l'allumage du maître de maison, les élèves de Yéshivoth qui sont en Israël et dont les parents sont en dehors d'Israël seront quittes même s'il y a un décalage horaire entre les deux pays. Cependant il est bon qu'ils allument tout de même mais sans bénédiction.

10)  [2-?-?] Tout ce qui a été dit plus haut, c'est à dire que dans le Minhagh Séfarade les élèves de Yéshivah (et de même les soldats) n'ont pas besoin d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah, ce n'est que lorsqu'ils « dépendent  de la table de leur parents » (cf. §5), c'est à dire que le reste de l'année lorsqu'ils n'étudient pas à la Yéshivah ils reviennent chez eux, et en conséquence ils sont quittes de leur obligation d'allumer par l'allumage fait chez eux.

Par contre, si on n'allume pas chez eux, par exemple ceux qui n'ont pas de famille ou bien qui n'habitent pas dans leur famille (même lorsqu'ils ne sont pas à la Yéshivah), doivent allumer les lumières de ‘Hanoukkah à l'endroit où ils habitent. Malgré tout s'ils résident à la Yéshivah, du fait qu'on allume les lumières de ‘Hanoukkah dans la grande pièce de la Yéshivah il est bon qu'ils entendent les bénédictions faites par un tiers et allument sans bénédiction, ou bien qu'ils s'associent financièrement avec des amis de rite Ashkénaze. S'ils désirent malgré tout faire les bénédictions, ce n'est pas convenable d'agir ainsi [c'est à dire il na faut pas].

Lois concernant quelqu'un qui voyage ou un invité
11)  [2-?-?] Considérons quelqu'un qui est en voyage pendant ‘Hanoukkah et est invité chez un ami ou séjourne à l'hôtel. Si son épouse allume à la maison, il n'aura pas du tout besoin d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah comme on l'a vu au §1 et §2 du présent chapitre. Si cette personnel souhaite malgré tout, allumer sur son lieu de voyage et souhaite penser à ne pas se rendre quitte de la miçwah par l'allumage effectué chez lui (son lieu de résidence habituel)

Pour les Séfaradim (et juifs orientaux) il n'aura pas le droit d'agir ainsi car la miçwah de ‘Hanoukkah concerne un individu et sa famille (son foyer) et il est rendu quitte (automatiquement qu'il le veuille ou non) par l'allumage chez lui. Malgré tout, il pourra allumer mais sans bénédiction.[4] Il ne pensera pas à ne pas se rendre quitte par l'allumage chez lui.

Pour les Ashkénazim, pour lesquels chaque personne allume, il est nettement préférable de ne pas allumer avec bénédictions sur  le lieu de voyage. Cependant, un Ashkénaze qui aurait l'habitude (le Minhagh) de faire la bénédiction, quel que soit l'endroit où il se trouve ET en pensant explicitement à ne pas se rendre quitte de l'allumage fait chez lui a (des décisionnaires) sur qui s'appuyer. On ne l'en empêchera donc pas.



12)  [2-?-?] Celui qui est en voyage pendant ‘Hanoukkah et est invité chez un ami mais n'a personne pour allumer chez lui (un célibataire par exemple qui n'aurait ni femme ni enfant allumant chez lui); s'il ne vit pas chez quelqu'un le reste de l'année (sa subsistance n'est pas assurée par un tiers le reste de l'année il ne « dépend pas de la table » d'un tiers comme défini au §5) ou bien si sa famille est présente avec lui sur son lieu de voyage, alors il devra s'associer pour les lumières de ‘Hanoukkah (participer aux frais) avec le maître de maison de son lieu de voyage. C'est à dire qu'il donnera une participation aux frais (Shavé Prouta) afin d'acquérir une partie des lumières de ‘Hanoukkah. Autre possibilité : le maître de maison pourra lui donner (explicitement) une part dans l'huile et dans les mèches de ses lumières (il faudra alors ajouter un peu d'huile par rapport à son habitude, pour l'invité). L'invité sera alors quitte par l'allumage du maître de maison.


13)  [2-?-??] Celui qui est invité chez son prochain et ne participe pas aux frais pour les repas ou la résidence chez son prochain certains (décisionnaires) pensent qu'il n'a pas  besoin de participer aux frais de l'allumage et qu'il se rend quitte par l'allumage des lumières fait par cet ami. Même s'il participe aux frais de repas et de séjour mais pas selon un décompte précis mais de manière forfaitaire (une somme fixe pour une durée fixée : X/jour ou X/semaine) certains décisionnaires considèrent qu'il n'y a pas besoin de s'associer (payer un supplément) pour  l'allumage des lumières de ‘Hanoukkah. D'autres décisionnaires considèrent, au contraire, qu'il faut s'associer (et payer un supplément). Dans la pratique il est bien que le maître de maison fasse acquérir explicitement à l'invité une part dans l'huile et dans les mèches.







Ce qui précède concerne un simple invité (un « étranger »). Mais s'il s'agit d'un fils marié invité, lui et sa famille, chez ses parents  et qu'il dorme sur place ou de même s'il s'agit d'un gendre chez son beau-père, et qu'il dorme sur place. S'il ne débourse rien du tout pour le gîte et le couvert chez son père (ou beau père) et à plus forte raison s'il réside toute l'année chez ses parents ou beaux-parents il n'y a pas besoin de s'associer dans les dépenses pour l'allumage. Il est alors quitte par l'allumage fait par le maître de maison. Malgré tout, même dans ce dernier cas il est bon, par « piété » (?????? ???) que le maître de maison fasse acquérir explicitement une partie de l'huile et des mèches à son fils ou son gendre.

Dans le cas où le fils (ou gendre) réside chez son (beau) père et règle toute l'année une partie des frais, par exemple la location d'une partie de la maison voir plus loin §21 de ce chapitre.


14)  [1 – page ???] Dans le Minhagh Séfarad, un homme marié qui « dépend de la table de ses parents » (cf. §5) et disposant d'une chambre séparée dans la maison de ses parents dans laquelle il dort n'a pas d'obligation d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah par lui même et de même il n'a pas besoin de participer financièrement à l'allumage car il est rendu quitte par l'allumage fait par le maitre de maitre de maison qui est son père. S'il souhaite allumer par lui même il pourra le faire mais sans bénédiction.

15)  [1 – page ???] Un homme marié (un couple) invité à passer le Shabbath de ‘Hanoukkah chez ses parents ou ses beaux-parents et qui doit rentrer chez lui à l'issue de Shabbath devra allumer chez lui exclusivement. Le principe à retenir est que l'allumage se fait dans l'appartement où on dort et non là où on mange (voir les notes dans le livre en référence).


16)  [2-?-??] Si un invité souhaite ne pas être rendu quitte par l'allumage du maitre de maison, dans le Minhagh Ashkénaze pour lequel chaque personne allume pour lui-même, il pourra agir ainsi (et au contraire certains considèrent qu'il vaut mieux faire comme cela).

Pour le Minhagh Séfarade, si l'invité débourse pour sa résidence chez son ami (frais de séjour, de repas …) comme précisé au §11 du présent chapitre, il pourra penser explicitement à ne pas se rendre quitte par l'allumage du maitre de maison et allumer par lui-même. Par contre s'il réside en dépendant complètement du maitre de maison (comme précisé au §12 et §5) il ne pourra pas agir ainsi (et penser à ne pas se rendre quitte). Il pourra néanmoins allumer mais sans bénédiction (et sans penser à ne pas se rendre quitte).


17)  [2-?-??] Celui qui est invité chez son prochain et se rend quitte de l'allumage des lumières par le maître de maison (dans les cas vus aux § précédents, donc quelqu'un pour qui on n'allume pas chez lui). Si le maître de maison souhaite proposer à l'invité d'allumer à sa place les lumières, l'invité a toute liberté pour accepter cette proposition et allumera les lumières avec bénédiction.


18)  [2-?-??] Celui qui réside dans un hôtel dans lequel les chambres sont réservées aux « invités » uniquement, et le propriétaire de l'hôtel (ou le gérant) n'y réside pas, allumera les lumières de ‘Hanoukkah dans sa chambre et dira la bénédiction (on suppose dans ce cas, bien entendu, que personne n'allume chez ce résident chez lui).


19)  [2-?-??]  Celui qui voyage pendant ‘Hanoukkah et réside chez un ami ou à l'hôtel ; s'il est marié et que son épouse allume chez lui (pour la famille) n'aura pas besoin (et n'aura pas le droit) de réciter une des bénédictions sur son lieu de résidence (ni « qui a fait des miracles a nos pères » ????????  ????  ???? ni « Shéé'hiyanou» ???????????). Et s'il retourne chez lui pendant ‘Hanoukkah, il n'aura pas le droit de réciter la bénédiction « Shéé'hiyanou »  puisqu'il en a déjà été acquitté par son épouse.


20)  [2-?-??]  Nous avons vu qu'un invité qui s'associe avec le maître de maison s'acquitte par l'allumage du maître de maison et n'a pas besoin d'allumer par lui même. Ce cas n'est valable que s'il ne dispose pas d'une chambre pour lui même avec une porte donnant sur l'extérieur, mais s'il a une chambre réservée [avec porte donnant sur l'extérieur] il lui faut allumer à la porte de sa chambre par lui-même. Ceci à cause des passants qui vont dire qu'il n'a pas allumé [suspicion].

Cependant, de nos jours où nous allumons à l'intérieur des appartements (et il n'y a plus à craindre ce type de soupçon) et on n'est pas vigilant à allumer à la porte extérieure des maisons, pour les Séfaradim pour lesquels une personne allume pour tous les résidants, un invité n'aura pas besoin d'allumer par lui même mais s'associera avec le maitre de maison pour les dépenses afférentes à l'allumage et sera ainsi quitte.

Dans le Minhagh Ashkénaze dans lequel chacun allume pour lui-même, il en est de même pour un invité qui a une chambre à part, il pourra allumer, s'il le souhaite, par lui même ; certains considèrent qu'il est préférable d'allumer par lui même (et même s'il ne dispose pas d'une chambre séparée, s'il le désire il peut dans le Minhagh Ashkénaze allumer par lui-même comme vu précédemment au §13)


Cas des colocataires
21)  [2-?-??]  Deux personnes résidant dans un même appartement, s'ils prennent leurs repas ensemble, et font « pot commun » dans l'appartement (précisé juste après) alors ils s'associeront (financièrement) dans les frais liés à l'allumage et allumeront alternativement les lumières.

S'ils ne font pas « pot commun » dans l'appartement, c'est à dire que chacun achète pour lui même les victuailles ou tout autre frais afférent à l'appartement [les aliments ou autre sont complètement séparés et non partagés – dans le cas du début du présent §, les aliments ou autre sont mis en commun et ce indépendamment du partage des frais], même s'ils sont d'une même famille et même s'il s'agit d'un père et de son fils, ils devront allumer chacun les lumières de ‘Hanoukkah de manière séparée avec bénédiction et ne s'associeront pas dans les frais de l'allumage (avec un seul allumage) .


Cas de celui qui n'a pas de lieu de résidence et de celui qui voyage en avion ou en voiture

22)  [2-?-??]  Celui qui n'a pas de résidence (du tout) et ne vit pas à la table d'un tiers (ne dépend pas d'un tiers ou il déjeune systématiquement) ne pourra pas allumer les lumières de ‘Hanoukkah. S'il déjeune à la table d'un prochain, il pourra allumer les lumières de ‘Hanoukkah mais sans bénédiction, ou bien il pourra s'associer financièrement dans l'allumage des lumières. (malgré tout, s'il voit les lumières allumées par son prochain il fera la bénédiction ????????  ????  ???? complètement en disant le nom de D.ieu et le premier soir il récitera également  ???????????  en disant le nom de D.ieu, ce cas de faire certaines des bénédictions lorsqu'on voit les lumières de son prochain est détaillé au chapitre VI)

Celui qui voyage en avion ou en bateau et sait qu'il ne rentrera pas chez lui ce soir là, si on n'allume pas chez lui pourra, si possible, allumer sur place les lumières de ‘Hanouhkkah ; il est bon qu'il allume sans bénédiction.

23)  [1- page ???]  Celui qui se trouve dans un lieu où il n'y a que des gentils et aucun juif à part lui, même si on allume chez lui devra allumer les lumières de ‘Hanoukkah avec bénédictions [paradoxalement]


Cas du sourd-muet, du fou et de l'enfant mineur
24)  [2-?-??]  Un sourd-muet de même un fou ou un enfant mineur (moins de 13 ans pour un garçon et moins de 12 ans pour une fille) et même un enfant mineur ayant atteint l'âge de l'éducation (environ 7 ans) n'ont aucune obligation d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah. En conséquence s'ils allumaient ces lumières ils ne rendraient pas quitte de leur obligation les adultes puisque pour rendre quitte il faut être soi-même dans l'obligation d'accomplir la Miçwah.

Par contre, un sourd non muet a l'obligation d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah comme tout un chacun.

25)  [2-?-?]  Bien qu'un enfant mineur (moins de 13 ans pour un garçon et moins de 12 ans pour une fille) n'est pas tenu par la Miçwah de l'allumage de  ‘Hanoukkah et de ce fait ne peut rendre quitte les autres de la Miçwah, il est cependant bon d'éduquer les enfants ayant atteint l'âge d'éducation (environ 7 ans) dans l'allumage. Le père allumera la première lumière qui est obligatoire (la première flamme) et laissera allumer par ses enfants une partie des lumières d'embellissement (par exemple le quatrième soir il y a trois lumières d'embellissement).

Cependant si l'enfant n'a pas atteint l'âge d'éducation il ne faut pas donner à cet enfant une partie de l'allumage. On pourra donner à allumer à cet enfant la lumière de « shamash » qui n'a aucun caractère sacré.

Dans le Minhagh Ashkénaze pour lequel chacun allume par lui même, un enfant allumera ses propres lumières. Cependant il sera suffisant de n'allumer qu'une lumière par soir et il n'est pas nécessaire d'allumer les lumières d'embellissement.


Le pauvre et l'allumage des lumières de ‘Hanoukkah
26)  [2-?-??]  Un pauvre subsistant par la çedakkah doit demander l'aumône  ou vendre ses vêtements ou les mettre en gage afin d'acquérir de quoi allumer au moins une  lumière chaque soir de ‘Hanoukkah (plus le shamash). Nous avons vu ce cas avec plus de détails au chapitre I.


Un non-voyant et l'allumage des lumières de ‘Hanoukkah
27)  [2-?-??]  Un aveugle a l'obligation d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah. Cependant, s'il est marié son épouse devra allumer, avec bénédiction, pour lui (pour le couple). S'il est célibataire et habite seul dans un appartement il allumera lui même avec l'aide d'un tiers[5]. Certains disent qu'il ne doit pas faire les bénédictions. Le Minhagh de Jérusalem est qu'il allume avec bénédiction.

Nota : Dans le kiçour du Rav Tolédano (Maroc) il est indiqué qu'une personne aveugle allumant par elle même ne récitera pas la bénédiction[6] [le livre du Rav David Yossef donne le Minhagh de Jérusalem, sans plus].

Deuil et allumage des lumières de ‘Hanoukkah
28)  [2-?-??] Une personne en deuil est tenue d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah y compris pendant les sept premiers jours de deuil. Elle devra également faire la bénédiction de « Chéé'hiyanou » ??????????? (qui dénote de la joie) le premier soir. Cependant à la synagogue l'endeuillé n'allumera pas les lumières de ‘Hanoukkah le premier soir et ce y compris après la première semaine de deuil afin de ne pas avoir à faire la bénédiction de « Chéé'hiyanou ». Ceci est valable pendant l'année de deuil que l'on observe pour son père et sa mère et pendant le mois de deuil que l'on observe pour les autres proches.

29)  [2-?-??] Un Onen (personne qui vient de perdre un proche, ce proche n'étant pas encore enterré) est dispensé de l'allumage des lumières de ‘Hanoukkah de la même façon qu'il est dispensé de toutes les Miçwoth . Lorsque le chef de famille est Onen, un autre membre de la famille qui n'est pas Onen allumera et fera les bénédictions. Si le Onen vit seul ou si toute la maisonnée est Onen une autre personne allumera pour eux sans faire de bénédiction[7].

Converti et allumage des lumières de  «'Hanoukkah »
30)  [2-?-??] Un converti est tenu d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah , et lorsqu'il prononce la seconde bénédiction il pourra dire « shé'assa nissim laavoténou » (qui a accompli des miracles envers nos pères); puisque comme il est converti il fait désormais parti intégralement des enfants et des élèves de Avraham Avinou; et tous les miracles qui ont été accomplis au profit du peuple d'Israël, c'est comme s'ils avaient été accomplis pour lui également. Malgré tout si un converti souhaite plutôt dire « qui a accompli des miracles envers Israël » il en a la possibilité.


[1] Et pour les Séfaradim il est strictement interdit de faire la bénédiction; par exemple pour le loulav pendant la fête de souccah, une femme pourra accomplir, si elle le désire, le rituel du loulav mais en aucun cas elle ne pourra réciter la bénédiction associée.


[2] Voir responsa Maharshal (88) qui indique que : « il est clair qu'un mari et son épouse allumeront une seule lumière ». Son intention est sur le Minhagh Ashkénaze (pour lequel chaque personne allume) où malgré tout une épouse et son mari ne forment qu'un «seul corps » et n'allumeront donc qu'une seule fois pour les deux.  Il sont considérés comme une seule entité.


[3] Voir cependant §15 du présent chapitre

[4] S'il faisait tout de même la bénédiction il y aurait alors bénédiction en vain ; d'après certains décisionnaires (et pour Rav  Ovadia Yossef tel est l'avis du RAMBAM et de Maran Rabbi Yossef Qaro) il s'agit d'un des plus grands interdits de la Torah ; un des deux commandements énoncés par D-ieu directement au mont Sinaï. Pour d'autres il s'agirait d'un interdit d'ordre Rabbinique (mais très grave).

[5] Dans responsa Maharchal ( § 76) il est indiqué qu'il vaut mieux qu'une personne aveugle s'associe (financièrement) à un tiers pour l'allumage et s'il est marié alors son épouse allumera ; s'il a une maison où il réside seul, il allumera alors avec l'aide de quelqu'un. La raison est qu'une personne aveugle est tenue d'accomplir toutes les Miçwoth. Cela ne ressemble pas à l'allumage pendant la Havdalah, pour lequel un aveugle est quitte. La différence est que pour la Havdalah on doit profiter de la lumière alors que l'objectif de l'allumage de Hanoukkah est la diffusion, la proclamation, du miracle pour les autres.

Le grand Rav ????? dans le livre ??? ?????? précise qu'une personne aveugle ne devra pas faire la bénédiction et a fortiori ne pourra pas rendre quitte autrui. Ce dernier avis est ramené comme halakha par  ?????  ??? (le ‘Hiddah) dans  ???? ????? ainsi que par le siddour (livre de prière)  ???? ??? ; ramené également dans Mishnah Béroura et dans Kaf Ha'haym. Dans le livre ???? ??? on voit également que quelqu'un qui perdu une grosse partie de son acuité visuelle et voit encore un peu la lumière du luminaire est tenu par l'obligation d'allumer les lumières de Hanouccah d'après tous les avis et fera la bénédiction selon tous les avis [à approfondir et confirmer]

[6] ????  ??? ??? ?

[7] Ainsi écrit le ???  ???? (670-19) que le Onen est quitte de l'allumage des lumières de ‘Hanoukkah mais qu'il peut laisser son épouse ou un tiers allumer et il répondra après « Amen ». Voir dans son texte la différence entre Pourim (lecture de la Méghilla) et Hanoukkah. Cependant dans le ?????? ???  (R. Yçhak Taieb) l'auteur repousse l'avis précédent, et pense qu'il n'y a aucune différence entre Pourim et Hanouccah et que le Onen peut allumer lui même mais sans bénédiction. Le Kaf Hahaym comprend que même le ?????? ???  est d'accord pour dire que s'il y a quelqu'un pour l'acquitter, comme son épouse ou ses enfants de plus de 13 ans vivant chez lui, il vaudra mieux que ce soit l'un d'entre eux qui allume et fasse la bénédiction. De même a tranché le Péri Mégadim : s'il est marié il vaut mieux que se soit son épouse qui allume et s'il est seul il allumera sans bénédiction. Le Péri Mégadim poursuit en s'interrogeant sur la possibilité qu'aurait le Onen de répondre Amen  comme le dit le ???? ???  . En effet dans le ????  ????? , ? ???? ??? ????  ??? ????, il y a une discussion pour savoir si (dans un tel cas) on a le droit de répondre Amen et R. Yossef Qaro l'auteur du Shoulhan Âroukh ramène l'avis de ceux qui interdisent en premier (sans dire « certains disent », c'est à dire ce qu'on appelle ???  sétam). En conséquence il faut suivre cet avis (Sétam wé yech halakha késtam). Donc dans notre cas il ne faut pas que le Onen réponde Amen. On applique en fait le principe « saphek amen léhakel » (si on a un doute sur le fait de devoir répondre Amen, on s'abstiendra)

III Où doivent se trouver les lumières de ‘Hanoukkah ? 


1)      [2, ?-? ] La Miçwah est d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah à la porte de sa maison et à l'extérieur afin de diffuser [de publier] le miracle. C'est une Miçwah de poser ces lumières dans les 8 centimètres ( ???) à partir de la porte et à gauche de la porte de la maison (à la gauche en entrant dans la maison). Ainsi la Mézouza sera à droite et les lumières à gauche et lorsque que quelqu'un rentre dans la maison il est entouré de Miçwoth. En particulier, s'il porte, comme il se doit, un talith kattan avec les çiçioth kachères ; car à son propos il y a lieu de dire ????????, ???????????? ?? ????????? ????????. (et un triple lien est encore moins facile à rompre) [la personne accomplit ainsi trois Miçwoth simultanément : les çiçiyoth, la Mézouza et les lumières de ‘Hanoukkah]

Si on allume les lumières à droite (et non à gauche) on est quitte. Si la porte n'a pas de Mézouza (si elle a été envoyée en vérification par exemple) alors on posera les lumières du côté droit.

Si on pose les lumières sous le chambranle on posera les lumières du côté gauche (dans la moitié gauche sous le chambranle).


2)      [2, ?-? ] S'il y a une cour devant la porte de la maison, on posera les lumières devant la porte de la cour et pas devant la porte de la maison (ce qui permet d'être vu à l'extérieur).

Si quelqu'un habite dans une habitation dont la porte ne donne pas sur la rue alors les lumières seront mises à la fenêtre donnant sur la rue ou bien à la porte d'un balcon donnant sur la rue.

De même quelqu'un qui réside dans un immeuble ou un groupe de maisons, chacun disposant d'une maison (ou appartement) pour lui-même avec un hall d'entrée permettant d'accéder aux appartements (et aux étages) alors il sera préférable d'allumer à une fenêtre donnant sur la rue ou à la porte d'un balcon donnant sur la rue plutôt que d'allumer à la porte de l'immeuble.

Si quelqu'un ne dispose pas de fenêtre (ou de balcon) donnant sur la rue ou bien s'il habite à un étage élevé, la fenêtre étant à plus de 20 amoth du sol c'est à dire 9 mètres et 60 centimètres du sol on allumera les lumières à la porte d'entrée de la maison.

Certains ont l'habitude d'allumer à la porte d'entrée de l'immeuble et pas à la porte d'entrée de la maison ou à la fenêtre (voir plus loin §4 et §7 du présent chapitre).



3)      [2, ?-? ] Dans un lieu venteux, si lorsqu'on allume les lumières à la porte de la maison et à l'extérieur (de la maison) alors les lumières s'éteignent du fait du vent on a alors le droit d'allumer les lumières à l'intérieur (???? ?? ) [voir juste après].



Certains s'obligent par piété à allumer à l'extérieur même lorsqu'il y a du vent. Afin que le vent n'éteigne pas ces lumières, ils mettent une protection en verre (dans un endroit venteux il faudra toutefois être attentif à allumer les lumières avec la protection posée, et ne pas allumer les lumières et ensuite poser une protection,  parce que les lumières doivent avoir le potentiel de rester allumées au moins une demi-heure au moment de l'allumage; si l'endroit est venteux les lumières, non protégées, n'ont plus cette potentialité au moment de l'allumage et s'éteindront du fait du vent (dans les conditions qui prévalent au moment de l'allumage indépendamment de ce qui se passe après).


4)      [2, ?-?] Dans les dernières générations la plupart des gens ont pris l'habitude d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah à l'intérieur de la maison et n'allument pas du tout à la porte de la maison, à l'extérieur de la maison. Cette habitude s'est diffusée dans toutes les communautés Séfarades; et ce même dans les lieux où il n'y a pas à craindre d'exaction de la par des gentils (goyim) [qui ne le furent pas toujours !] et qu'il y a la possibilité d'allumer à l'extérieur (sans crainte).

Certains Ashkénazim ont également pris cette habitude. Ceux qui ont pris ce Minhagh ont des décisionnaires sur qui s'appuyer ; en particulier dans un endroit où il y a lieu de craindre que les lumières soient volées ou soient éteintes par le vent ou volontairement.

Cependant, même pour ceux qui ont cette habitude, il est bien d'allumer dans les 8 centimètres à partir de la porte et du côté gauche de la porte  comme vu au §1.

Si la maison a une fenêtre donnant côté rue, on allumera  à proximité de la fenêtre. Ceux qui sont ma'hmir (stricts) d'allumer à l'extérieur même de nos jours, qu'ils soient bénis.



A quelle hauteur du sol doit on poser les lumières ?

5)      [2, ?-?] C'est une Miçwah de poser les lumières, a priori, dans les 80 centimètres à partir du sol [de sa maison]. Si on pose plus haut que 80 centimètres on est tout de même quitte. Ainsi, lorsqu'on désire poser les lumières à proximité de la fenêtre donnant sur la rue et que la fenêtre se trouve à plus de 80 cm du sol, on pourra le faire même a priori.

On doit poser les lumières à plus de 24 centimètres du sol [de sa maison]. Cependant si les lumières sont posées en dessous (dans les 24 centimètres à partir du sol) on est tout de même quitte.







6)      [2, ?-?] Si les lumières sont au dessus de 9m 60 à partir du sol [de la maison] on n'est pas quitte de la Miçwah même a posteriori. Il faut alors éteindre les lumières et allumer à nouveau dans un endroit propice. Cependant on ne refera pas la bénédiction.

Il est bon dans toutes ces hauteurs de considérer la flamme (toute la flamme doit être sous les 9m 60 et a priori entre 24 centimètres et 80 centimètres à partir du sol de la maison).

7)      [2, ?-?] Celui qui habite à un étage élevé, et même si l'étage se trouve plus haut que 9m60 à partir du sol de la rue, n'aura pas la nécessité d'allumer à un étage moins élevé car toutes les hauteurs des deux paragraphes précédents sont comptées à partir du sol de la maison).

Cette personne allumera normalement chez lui car toutes ces hauteurs sont données à partir du sol de la maison (et non à partir du sol de la rue). Dans ce cas (quelqu'un habitant à un étage élevé au dessus de 9m60 du sol de la rue) on n'allumera pas à proximité d'une fenêtre donnant sur la rue ou à proximité du balcon donnant sur la rue puisque ces lumières ne sont alors pas visibles par les passants dans la rue. Il faudra alors allumer à proximité de la porte d'entrée à l'intérieur de la maison (et certains ont l'habitude d'allumer à la porte d'entrée de l'immeuble – et en Israël cela correspond actuellement à l'entrée de la cage d'escaliers).

8)      [2, ?-?] Dans une cour ou une maison ayant deux portes donnant dans deux directions différentes, il faut allumer les lumières de ‘Hanoukkah aux deux portes à cause du soupçon. En effet, les passants (d'un seul côté) vont penser que les habitants de cette maison n'allument pas du tout les lumières de ‘Hanoukkah. Cependant, on ne fera les bénédictions que d'un seul côté. S'il y a deux portes mais donnant sur un même côté, on n'allumera qu'à une seule porte.

De nos jours comme on allume (généralement) à l'intérieur des maisons, et qu'en conséquence il n'y a pas une telle reconnaissance à l'extérieur, on n'allumera qu'à un seul endroit même dans une maison disposant de deux entrées donnant sur des directions différentes.

9)      [2, ?-?] Il faut allumer les lumières de ‘Hanoukkah à l'endroit où elles resteront posées. En conséquence on n'allumera pas à l'intérieur de la maison pour ensuite déposer la ‘Hanoukkiah à l'extérieur. Si on a procédé ainsi il faudra éteindre et rallumer mais sans bénédiction.

De même on n'allumera pas une mèche (le petit verre avec l'huile ou la bougie) lorsqu'on la tient à la main pour la déposer ensuite (ce cas peut se produire avec des bougies qui tiennent mal). Il faut d'abord poser la mèche et l'allumer ensuite. Comme précédemment si quelqu'un a allumé une mèche lorsqu'il la prend à la main il faut l'éteindre et la rallumer sans bénédiction.

Conséquence pratique, si quelqu'un est malade et alité, il ne pourra pas allumer à côté de son lit si la ‘Hanoukkiah sera transportée et posée ailleurs après l'allumage. Il faudra, dans ce cas, demander à un des membres de la famille (son épouse) d'allumer et il sera alors quitte par cet allumage

IV A quel moment doit on allumer ? 

L'allumage des lumières de ‘Hanoukkah est à la sortie des étoiles

1)      [2, ?-?] A priori l'allumage doit avoir lieu juste à la tombée de la nuit (sortie des étoiles), c'est à dire (en Israël) environ un quart d'heure après le coucher du soleil (????  ?????  = instant où le soleil disparaît à l'horizon ; la tombée de la nuit en Israël est ¼ d'heure après le coucher du soleil).

Certains parmi le rite Ashkénaze ont l'habitude d'allumer juste après le coucher du soleil ????  ?????, au début de ?????? ??? (littéralement entre les soleils, c'est à dire dans la période pendant laquelle l'obscurité s'installe peu  à peu ; cette période est considérée comme un doute s'il fait déjà nuit ou pas).


A-t-on le droit d'anticiper l'allumage ? (allumer plus tôt)
Comment procéder le vendredi soir ? [1]

2)      [2, ?-?] On ne peut pas allumer les lumières de ‘Hanoukkah avant la sortie des étoiles (ou le coucher du soleil pour les personnes de rite Ashkénaze ayant cette habitude comme mentionné au § précédent) à l'exception de vendredi soir où on allume lorsqu'il fait plein jour avant l'heure de l'allumage des lumières de Shabbath.[2]

Le vendredi, avant Shabbath, l'habitude est d'allumer les lumières de ‘Hanoukkah 20 minutes avant le coucher du soleil. Il faudra alors veiller à ce qu'il y ait suffisamment d'huile pour rester allumé jusqu'à une demi heure après la sortie des étoiles (sortie de Shabbath pour faire simple).

En semaine, celui qui habituellement a l'habitude, pris par ses nombreuses occupations, d'allumer tardivement, n'aura pas la possibilité d'anticiper et d'allumer avant la nuit car d'après de très nombreux décisionnaires il ne serait pas quitte de l'allumage même a posteriori. Malgré tout dans ce cas, si quelqu'un craint de ne pouvoir allumer pendant la nuit (comme par exemple s'il doit voyager de nuit) il allumera après le pélagh hamin'ha[3] (voir calendriers). Cependant il ne faudra pas faire de bénédiction.

Dans ce genre de situation il vaut mieux faire allumer par un mandataire (quelqu'un a qui on a délégué la miçwah en notre nom) plutôt que d'allumer soi même avant la nuit.

3)      [2, ?-?] A posteriori, si quelqu'un allume avant le coucher du soleil mais après le pélagh hamin'ha, il lui faudra allumer à nouveau à la sortie des étoiles (ou au coucher du soleil pour ceux qui en auraient le Minhagh comme vu au §1 de ce chapitre) ; cependant il ne faudra pas réciter de bénédiction.

Si quelqu'un a allumé avant le Pélagh hamin'ha il devra allumer à nouveau avec bénédiction.


Jusqu'à quand a-t-on le droit d'allumer ?

4)      [2, ?-?] On ne tardera pas à allumer, et il faudra allumer dès la sortie des étoiles (çeth Hakkokhavim). Si on n'a pu allumer à la sortie des étoiles, le mieux est d'allumer jusqu'à une demi heure après la sortie des étoiles.

Si on n'a pu allumer à cette période la plus valable, on pourra allumer jusqu'au lever du jour (dans les calendriers voir ???? ???? ).

Si quelqu'un rentre tard et procède à l'allumage (ce qui signifie que l'allumage n'a pas été fait avant par son épouse) et trouve sa famille endormie, il est bon de réveiller au moins une partie de la famille afin qu'ils assistent à l'allumage ce qui permet de publier et diffuser le miracle. S'il ne peut les réveiller alors il allumera avec bénédiction, tel est l'avis de Rabbenou Ovadia Yossef dans son livre ??????  ???? -  ????? page 64 (??).

Certains pensent que quelqu'un qui voudrait dire les bénédictions on ne l'en empêchera pas car il a des décisionnaires sur qui s'appuyer; il en est de même, selon cet avis si quelqu'un habite seul et rentre à une heure tardive et désire réciter les bénédictions on ne l'en empêchera pas car il a des décisionnaires sur qui s'appuyer ; tel est l'avis dans  [2] ch4 §4 (donc du Rav David Yossef fils de Rabbénou Ôvadia). Il est clair que si le fils avait vu l'avis du père il se serait rallié à son avis.

5)      [2, ?-?] Si on n'a pas encore allumé au lever du jour alors on ne peut plus rattraper ce jour là. Il est cependant bon d'allumer sans bénédiction (au moins tant qu'il fait un peu sombre). Dans ce cas, on continuera à allumer normalement comme tout un chacun les soirs suivants. Il n'a pas moyen de compenser un soir où on n'a pas allumé.

Maran Rav Ovadia Yossef ramène, voir ??????  ???? -  ?????, au nom des responsa ???? ??? (tome 8 fin du chapitre 156 – écrit par Rav Wozner Shalita) que celui qui arriverait chez lui (en Israël – c'est un exemple) en provenance des états unis, moins d'une demi-heure avant le lever du jour (????  ???? ) malgré tout allumera avec bénédiction comme l'exprime le Shoul'han Âroukh qui écrit qu'on peut allumer toute la nuit et donc cela signifie jusqu'au lever du jour (précisément). Ainsi tranche le Mishna Bérourah qu'on peut allumer avec bénédiction toute la nuit jusqu'au lever du jour.[4]


6)      [2, ?-?] Si un homme sait par avance qu'il n'aura pas la possibilité d'être chez lui pour allumer au moment de l'allumage (sortie des étoiles) et qu'il rentrera chez lui plus tard, il est très recommandé qu'il mandate son épouse pour qu'elle allume à la sortie des étoiles et le rende quitte de l'allumage même si de ce fait il ne sera pas présent lors de l'allumage.
Il vaut mieux procéder comme cela (faire allumer à la sortie des étoiles par un mandataire) plutôt que d'allumer soi-même mais à une heure tardive.

7)      [2, ?-?] Une synagogue qui organise tous les soirs des cours de Torah pour le public, entre la prière de Min'ha et celle de Ârvith, ou bien après la prière de Ârvith, s'il n'est pas possible de repousser le cours après l'allumage, comme par exemple si on craint qu'une partie du public ne revienne pas pour étudier la Torah après l'allumage,  alors il faudra conserver le cours à son heure habituelle et allumer les lumières de ‘Hanoukkah plus tard. Ceci même si le cours se prolonge bien après la sortie des étoiles.

Il est bon qu'à l'issue du cours on rappelle au public la nécessité d'allumer.


Qui a la préséance : la prière de Ârvith ou l'allumage des lumières de ‘Hanoukkah ?

8)      [2, ?-?] Si quelqu'un a le choix, c'est à dire qu'il est dans la situation où il doit choisir entre deux alternatives (c'est la sortie des étoiles et il doit à la fois allumer et prier Ârvith : que faire ?) prier Ârvith ou allumer les lumières de ‘Hanoukkah, il donnera la préséance à la prière de Ârvith puisque nous avons un principe « si quelqu'un a la possibilité d'accomplir une miçwah fréquente et une miçwah moins fréquente alors la miçwah fréquente passe avant », et la prière de Ârvith est bien plus fréquente que celle de l'allumage de ‘Hanoukkah.

L'habitude des Séfaradim en terre d'Israël est de prier Ârvith dès le coucher du soleil (Shékiâh, moment où n'y a pas encore l'obligation d'allumer les lumières) et ensuite on allume les lumières de ‘Hanoukkah (à la sortie des étoiles).

Si, à la sortie des étoiles, quelqu'un n'a pas encore allumé et craint que le temps a priori de l'allumage, c'est à dire une demi heure après la sortie des étoiles, soit dépassé il pourra s'il le désire allumer d'abord les lumières de 'Hanoukkah et ensuite seulement prier Ârvith.

Dans l'habitude de certaines personnes de rite Ashkénaze qui allument dès le coucher du soleil on allume les lumières de ‘Hanoukkah et ensuite on prie Ârvith et s'ils prient Ârvith lorsqu'il fait encore jour (avant le coucher de soleil) alors ils ont le droit de prier avant d'allumer. Dans l'habitude des Ashkénazim qui allument à la sortie des étoiles et qui prient également Arvith à la sortie des étoiles, certains allument d'abord et prient ensuite tandis que d'autres prient d'abord et allument ensuite.




[1] Où on est obligé d'anticiper puisqu'on ne peut allumer pendant Shabbath


[2] Stricto sensu un peu avant le coucher du soleil ; l'habitude de nos jours est d'allumer 18 minutes avant la ????  ?????


[3] Une journée fait 24 heures. Un jour fait 12 heures quelle que soit la période de l'année (les heures ayant une durée différente selon la période de l'année). Une heure (zémanith = de durée variable selon la période de l'année ; plus courte en hiver et plus longue en été) est égale à un douzième du jour. Le pélagh hamin'ha est 10H45 à partir du début du jour ou bien 1H15 avant la « nuit ». Il y a deux avis importants sur le début du jour : soit l'aube soit le lever du soleil.

[4] C'est à dire même si la demi heure déborde sur le jour ; ce qui compte c'est le moment l'allumage.

DIVRE TORAH DEHANNOUCCAH

Cours n1 Hannouccah

Cours n2 Hannouccah

Cours n3 Hannouccah



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